Syrie: les députés russes appellent l'Onu à encourager le dialogue

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La Douma (chambre basse du parlement russe) appelle le Conseil de sécurité de l'Onu à ne pas prendre parti pour un camp contre l'autre dans le conflit syrien, une approche déséquilibrée compromettant les chances d'un dialogue constructif, lit-on dans le projet de déclaration.

La Douma (chambre basse du parlement russe) appelle le Conseil de sécurité de l'Onu à ne pas prendre parti pour un camp contre l'autre dans le conflit syrien, une approche déséquilibrée compromettant les chances d'un dialogue constructif, lit-on dans le projet de déclaration.

"Une approche déséquilibrée, comme celle qui est contenue dans le dernier projet de résolution (sur la Syrie), aurait pu compromettre les chances d'un dialogue constructif et basé sur un pied d'égalité", estiment les députés russes.

La Russie et la Chine ont bloqué le 4 février dernier, pour la deuxième fois, l'adoption d'une résolution condamnant la répression en Syrie, Moscou et Pékin étant préoccupés par une possible réédition du "scénario libyen".

Il est indiqué dans la déclaration de la Douma que la position des représentants russes à l'Onu est tout à fait conforme à la ligne de Moscou, qui prône le règlement des problèmes en Syrie par un dialogue entre Syriens, sur la base du refus de la violence, d'où qu'elle émane.

Les parlementaires russes estiment également que la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu ne doit pas non plus comporter d'appels au changement de régimes ou de leaders politiques, cette question ne relevant que des peuples des Etats souverains.

"La Douma dénonce fermement l'ingérence militaire dans les affaires d'autres Etats (…) Pas un seul document admettant une telle ingérence sans l'aval explicite du Conseil de sécurité de l'Onu ne peut être soutenu pas la Russie", déclarent les parlementaires.
 
 Depuis dix mois, le régime syrien fait face à une contestation populaire sans précédent. Selon les Nations unies, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément ce chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger, qui ont tué plus de 2.000 militaires et policiers.

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