Un ancien chef de la diplomatie nippone attendu à Moscou

S'abonner
Prévue pour fin avril-début mai, une visite à Moscou de Seiji Maehara, ex-ministre japonais des Affaires étrangères, ne manquerait pas de promouvoir les relations entre Moscou et Tokyo, a indiqué une porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Prévue pour fin avril-début mai, une visite à Moscou de Seiji Maehara, ex-ministre japonais des Affaires étrangères, ne manquerait pas de promouvoir les relations entre Moscou et Tokyo, a indiqué jeudi une porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

"Vu la haute position de M.Maehara dans les milieux politiques du Japon, le programme de son séjour comprendrait des rencontres avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et au parlement russe", a annoncé la diplomate.

Et de préciser que le député du parlement nippon M.Maehara, président du conseil politique du Parti démocrate du Japon (PDJ), au pouvoir, avait demandé de le recevoir à Moscou.

"Au poste de ministre des Affaires étrangères, M.Maehara intervenait en partisan actif de l'intensification des relations avec la Russie (…) Nous espérons que sa prochaine visite servira à affirmer cette atmosphère positive qui s'instaure ces derniers temps dans les relations bilatérales", a souligné Mme Zakharova.

La Russie salue l'intention de Tokyo de développer ses relations avec Moscou, comme cela a été annoncé dans le Livre bleu nippon sur sa politique étrangère pour 2012, selon lequel le resserrement des liens russo-nippons répondrait aux intérêts stratégiques des deux pays et contribuerait à la stabilité et à la prospérité dans la région Asie-Pacifique
    
Les relations russo-japonaises se sont améliorées, notamment depuis que les deux pays ont lutté ensemble contre les conséquences du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon en mars 2011, et de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima.

Le Japon revendique quatre îles russes faisant partie des Kouriles du sud: Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai. Pour étayer sa position, Tokyo évoque le traité bilatéral sur le commerce et les frontières de 1855, qui reconnaît la souveraineté japonaise sur les îles faisant l'objet du litige actuel. Moscou rappelle pour sa part que les îles contestées ont été rattachées à l'URSS au terme de la Seconde Guerre mondiale et que la souveraineté russe sur ces territoires a été consacrée par des documents juridiques internationaux.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала