Une large application du "soft power" pourrait contribuer à améliorer l'efficacité de la politique extérieure de Moscou, a annoncé mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Un plus large recours aux méthodes dénommées "soft power" devrait contribuer à améliorer l'efficacité de notre travail", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
Selon le chef de la diplomatie russe, Moscou envisage "d'intensifier sa coopération avec les structures de la société civile" à l'étranger. A cet effet, des diplomates russes tiendront régulièrement des rencontres avec des organisations non gouvernementales, des experts, ainsi qu'avec les défenseurs des droits des Russes vivant à l'étranger.
"Nous poursuivrons notre politique conséquente dans ce domaine et continuerons à coopérer sur un pied d'égalité avec tous ceux qui le souhaitent", a souligné M. Lavrov.
Développé dans les années 1990 aux Etats-Unis, le concept de "soft-power" (puissance douce) désigne l'aptitude d'un pays à influer sur ses partenaires sans recourir à la force ou à la coercition, mais en utilisant le pouvoir de séduction de sa culture et de son mode de vie.