Torture: une déclaration de Marine Le Pen crée la polémique

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La présidente du Front national Marine Le Pen a créé la polémique en déclarant sur RMC/BFM TV que le recours à la torture pouvait être justifié dans certains cas, par exemple pour empêcher un attentat terroriste.

La présidente du Front national Marine Le Pen a créé la polémique en déclarant sur RMC/BFM TV que le recours à la torture pouvait être justifié dans certains cas, par exemple pour empêcher un attentat terroriste.

"Il peut y avoir des cas, permettez-moi de vous dire, quand une bombe -tictac tictac tictac - doit exploser dans une heure ou deux et accessoirement peut faire 200 ou 300 victimes civiles, où il est utile de faire parler la personne" et d'avoir recours à la torture, a jugé Marine Le Pen, interrogée sur le rapport américain détaillant des sévices infligés par la CIA à des suspects de terrorisme.

Suite à la polémique déclenchée dans les médias français par cette déclaration, Mme Le Pen a envoyé un Tweet stipulant : "Interprétation malveillante. Face au terrorisme, pas d'angélisme. + Les moyens qu'on peut + : les moyens de la loi, évidemment pas la torture".

Hier, le Sénat américain a publié un rapport de 500 pages sur le programme de la CIA appliqué sous l'administration de George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, permettant d'appréhender des individus soupçonnés de terrorisme, de les envoyer dans des prisons secrètes à l'étranger et de les torturer pour obtenir des informations sur Al-Qaïda.

Selon ce rapport,  "la violence des agents sortait largement du cadre légal", en particulier quand ils recouraient aux méthodes telles que la simulation de noyade, l'alimentation par voie rectale, la privation de sommeil, la détention dans des espaces confinés et les insultes".

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