Ainsi, Berlin a fini par persuader Athènes de vendre des sites d'infrastructure convoités depuis longtemps par les sociétés allemandes. La majeure partie des fonds obtenus grâce à la privatisation seront destinés à rembourser les prêts octroyés à la Grèce par ses créanciers internationaux. L'Allemagne a quant à elle prêté 60 mds EUR à Athènes.
La mise en place d'un fonds de privatisation des propriétés de l'Etat grec a été inscrite dans le cadre des récents accords passés entre la Grèce et l'UE prévoyant l'octroi d'un nouveau plan d'aide de 86 milliards d'euros en échange de la poursuite de réformes économiques douloureuses. La grande vente d'actifs publics grecs devrait se poursuivre jusqu'en 2025.Plusieurs membres du gouvernement grec se sont opposés à cette mesure, le ministre de l'Infrastructure Christos Spirtzis ayant estimé qu'elle "convenait plus à une colonie qu'à un pays membre de l'Union européenne".
L'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, connu pour sa position ferme dans les négociations avec les créanciers, s'est auparavant déclaré persuadé que le programme de privatisation imposé à Athènes par Bruxelles et Berlin risquait d’avoir un effet catastrophique pour l'ensemble de l'économie nationale.
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