Les cheminots ont débrayé dès dimanche soir dans les provinces du sud-est (Liège, Luxembourg, Namur, Brabant wallon) et du nord-ouest (Flandre orientale, Flandre occidentale), dix jours après une grève ayant touché la région de Bruxelles, rapporte l'AFP.
La fin de la grève dans les chemins de fer dans cette partie du pays est prévue lundi à 22H00 (20H00 GMT), mais les provinces du sud-ouest (Hainaut) et du nord-est (Anvers, Limbourg, Brabant flamand) prendront le relais au même moment pour un arrêt de travail de 24 heures.
En province de Liège, le mouvement des cheminots était doublé d'une "grève générale", également à l'appel de la FGTB.
Des manifestants ont installé des barrages filtrants sur plusieurs autoroutes, créant d'énormes bouchons. "Il faut entre une heure et demie et deux heures pour entrer en ville (à Liège)", prévenait le journal local La Meuse sur son site internet.
Dans la même région, des grévistes ont également bloqué l'accès de banques, centres commerciaux, usines et zones industrielles. "La ville (de Liège) tourne au ralenti", a estimé un responsable du syndicat socialiste, Egidio Di Panfilo.
Le 7 octobre, 80.000 à 100.000 personnes avaient manifesté à Bruxelles contre les mesures d'austérité du gouvernement, qui associe quatre partis de droite depuis octobre 2014.
Depuis un an, les revendications des syndicats sont les mêmes et de leur aveu même, rien ou presque n'a été obtenu. Ainsi, en juillet, le relèvement de l'âge de la retraite à 66 ans en 2025 et 67 ans en 2030, contre 65 ans actuellement, a été définitivement approuvé par le Parlement.