D'après Mme Richard, les Emirats arabes unis et le Koweït apportent à présent un soutien notable aux migrants, tandis que l'Arabie saoudite et le Qatar pourraient en faire davantage.
"Nous attendons également plus d'implication de la part des pays du BRICS, notamment du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine et, dans une moindre mesure, de l'Afrique du Sud. Ce sont des Etats développés, préoccupés par les problèmes de la région, qui peuvent et doivent faire davantage d'efforts dans le domaine humanitaire", a-t-elle souligné.
Washington ne cesse donc d'appeler le reste du monde à renforcer son soutien aux réfugiés syriens. Cependant, ces belles paroles ne cacheraient-elles pas un sentiment de culpabilité?
Sentiment de culpabilité?
En effet, selon Robert Phillips Corker, chef du Comité des Affaires étrangères du Sénat américain, les Etats-Unis sont responsables de la guerre civile en Syrie et par conséquent, de l'exode sans précédents du peuple syrien.
En outre, selon les représentants de Die Linke (Parti de Gauche allemand, ndlr), Sahra Wagenknecht et Dietmar Bartsch, Washington doit assumer toute la responsabilité de l'actuelle crise migratoire en Europe et rembourser au moins une partie des dépenses liées à l'accueil des migrants, tragédie dont il est le premier responsable.
Centre US de "sélection" des migrants
De son côté, Washington envisage de mettre sur pied des centres de "sélection" des réfugiés en Irak et en Libye dans le but de "faire le tri" des migrants qui auront le droit d'émigrer aux Etats-Unis, a rapporté l'agence de presse Reuters citant des représentants du gouvernement américain.Selon le président Barack Obama, les Etats-Unis envisagent d'accorder l'asile à près de 10.000 réfugiés syriens en 2016.
"Nous sommes déterminés à accroître le nombre de réfugiés que nous pouvons accueillir", a déclaré à son tour John Kerry, le secrétaire d'Etat américain.
Selon l'agence frontalière européenne Frontex, depuis le début de 2015, près de 340.000 réfugiés sont arrivés dans l'Union européenne.
Cette dernière a pris la décision de répartir 60.000 immigrés arrivés en Grèce et en Italie, au cours des deux prochaines années. 40.000 migrants seront temporairement acceptés tandis que 20.000 autres pourront rester aussi longtemps qu'ils le veulent au sein de l'UE.La crise migratoire a touché nombre de pays balkaniques, ainsi que ceux d'Europe occidentale, principal point de destination de milliers des réfugiés arrivant chaque jour par l'est.
L'ampleur de la crise actuelle semble être comparable à la situation avec les migrants de l'époque de la Seconde Guerre mondiale.
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