Toujours est-il que le quotidien a préféré passer sous silence les accords de Munich de 1938, qui ont scellé la mort de la Tchécoslovaquie en tant qu'État indépendant et déclenché la Seconde Guerre mondiale.
D'après le journal, l'ancien porte-parole du Département d'Etat, James Rubin, a souligné qu'"il n'était pas trop tard pour s'engager dans la lutte contre l'EI avant que la situation ne dégénère en guerre mondiale", surtout si l'on considérait le crash de l'Airbus russe A321 comme un acte terroriste.
Selon lui, M. Poutine a ordonné aux services russes de renseignement de partager les informations relatives aux attentats avec la NSA et a permis au Pentagone de se servir de plusieurs bases militaires en Asie centrale.
"Il me semble que ni les Etats-Unis, ni l'Europe n'ont de projet cohérent pour lutter contre l'EI. L'Occident a d'abord prôné le départ du président syrien Bachar el-Assad ainsi que la mise en place d'un Etat démocratique, mais par la suite, il s'est rendu compte que tous les adversaires politiques d'Assad n'étaient pas démocrates. Certains d'entre eux sont affilés à l'EI ou adhèrent au moins aux dogmes politiques des djihadistes", a-t-il précisé.
Renouer avec la Russie est donc un impératif pour l'Occident. Selon le Daily Mail, cette alliance permettrait de contenir les djihadistes ou de les réduire à la clandestinité.
Qu'elle fonctionne ou non, cette coopération a toutefois des "effets secondaires". Le quotidien estime qu'elle pourrait redoubler l'activité des djihadistes résidant en Russie ainsi que sur le territoire de l'Union européenne.