La Turquie n'envisage pas de s’excuser pour l’incident du Su-24, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Je pense que s'il y a une partie qui devrait fournir des excuses, ce n'est pas nous, mais ceux qui ont violé notre espace aérien. Nos pilotes et nos forces armées ont simplement accompli leur devoir qui consiste à riposter à la violation", a précisé le président.
Recep Tayyip Erdogan a aussi noté qu’il avait tenté d’appeler son homologue russe Vladimir Poutine pour lui proposer une rencontre à Paris le 30 novembre, mais n'a reçu aucune réponse pour le moment. Cependant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a plus tard annoncé que le président russe n’avait reçu aucun appel de la part du président turc.
Les relations entre Moscou et Ankara sont dans une crise profonde suite à la destruction par la Turquie d'un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie. L'appareil a été abattu par un missile air-air tiré depuis un chasseur turc F-16. Selon le ministère russe de la défense, contrairement aux déclarations de la partie turque, l'avion russe se trouvait dans l'espace aérien syrien et c'est le chasseur turc qui a attaqué le Su-24 au-dessus du territoire de la Syrie. Le président russe a considéré cet acte comme un "coup dans le dos".
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