Il s'est avéré que l'extraction de l'or noir n'est pas la source essentielle de l'enrichissement du groupe terroriste. L'imposition représente également une grosse part du gâteau financier de Daech.
"Le pétrole syrien peut paraître la ressource la plus lucrative du groupe terroriste. Même si les avions russes, français et américains parviennent à assener un coup à l'extraction pétrolière, des revenus locaux tels que les "impôts" contribueront à protéger l'économie de Daech", informe le journal Financial Times.
En ce qui concerne le brigandage, celui qui effectue un vol obtient environ 20% des biens pillés, et le reste est ensuite vendu sur le marché, les membres de Daech profitant par surcroît d'une réduction de 50% sur le prix affiché.
"90% de ce que nous vendons dépend actuellement de Daech", déplore un marchand cité par le Financial Times.