Affaire Assange: l’Equateur exige des indemnités

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Le président de la République d’Equateur, Rafael Correa, a déclaré que son pays méritait une indemnisation pour avoir accueilli dans son ambassade à Londres le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

"Maintenant, après tant d'années, tout le monde comprend que nous avons agi comme il fallait. Cependant, qui va indemniser Julian Assange en particulier et la République d'Equateur dans l'ensemble? Vous rendez-vous compte à combien revient l'entretien des services de sécurité dans l'ambassade?", a-t-il relevé, cité par le journal britannique Guardian.

De son côté, le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño, s'est empressé d'assurer que le pays continuerait d'octroyer l'asile politique au fondateur de WikiLeaks.

Fort du soutien d'un comité de l'Onu qui a officiellement déclaré ce vendredi sa détention illégale, Julian Assange pourrait quitter pour la première fois depuis 2012 l'ambassade d'Equateur à Londres, devant laquelle des sympathisants appellent à se rassembler.

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L'Australien de 44 ans est accusé par une Suédoise d'un viol qui aurait été commis dans la région de Stockholm en août 2010. Il vit reclus depuis juin 2012 dans l'ambassade équatorienne de Londres.

Visé par un mandat d'arrêt européen, il refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.

En septembre 2014, Julian Assange avait déposé plainte contre la Suède et la Grande-Bretagne auprès d'un groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD), organisme mandaté par l'Organisation des Nations unies, pour faire reconnaître son confinement dans l'enceinte de l'ambassade équatorienne depuis bientôt quatre ans comme une détention illégale.

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