"Cela ne résout pas le problème", a-t-elle réagi à la radio publique MDR devant la décision de ne plus laisser passer de réfugiés.
"On ne résout pas le problème en prenant une décision unilatérale. Il faut une décision qui soit bonne pour les 28 (pays de l'UE)", a-t-elle insisté.
La chancelière a souligné que la décision unilatérale de l'Autriche, puis, dans la foulée, celle de la Slovénie, de la Macédoine et de la Serbie, plaçaient la Grèce dans une situation très difficile.
"Si nous n'arrivons pas à trouver un accord avec la Turquie, alors la Grèce ne pourra pas supporter le poids (migratoire) longtemps", a-t-elle mis en garde.
De nombreux politiques ont qualifié de "chantage" cet accord avec la Turquie discuté au cours du dernier sommet de l'UE consacré aux principes de lutte contre la crise migratoire. L'accord doit être finalisé au cours du sommet de l'UE des 17 et 18 mars.Le secrétaire d'Etat grec à l'Immigration Ioannis Mouzalas anticipe une plus grande concentration de réfugiés en Grèce suite au durcissement par la Macédoine des contrôles pour les migrants sans papiers et visas européens. Selon lui, dans ce cas de figure, entre 50.000 et 70.000 migrants pourraient être confinés en Grèce.
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