La vision turque de la liberté d'expression en action à Washington

© REUTERS / JOSHUA ROBERTSEéchauffourées devant les bâtiments de la Brookings Institution à Washington
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Avant un discours du président turc Erdogan à Washington, ses gardes du corps ont agressé des opposants politiques et des journalistes.

Des échauffourées ont eu lieu jeudi à Washington devant les bâtiments de la Brookings Institution, où devait s'exprimer le président turc Recep Tayyip Erdogan, lorsque des membres de sa sécurité ont empêché plusieurs journalistes d'entrer dans le bâtiment.

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Des manifestants anti-Erdogan se trouvaient parmi les journalistes. "Erdogan tueur d'enfants", scandaient-ils, selon l'AFP.

Des membres de la sécurité du président turc ont par ailleurs contesté la présence de journalistes de l'opposition turque basés aux États-Unis, qui se trouvaient parmi la presse accréditée.

Un représentant de la radio publique américaine NPR a en particulier été frappé par un agent de la sécurité turque, a constaté l'AFP.

La police a dû intervenir afin de prévenir une bagarre entre gardes du corps, journalistes et manifestants.

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Selon des témoins oculaires, les membres de la sécurité du président turc, mécontents des protestations contre la politique d'Erdogan, se sont mis à crier des insultes et à proférer des menaces. Les journalistes se sont alors immiscés dans le conflit.

A l'intérieur, les gardes du corps ont poursuivi leur comportement agressif. Ils ont notamment essayé de faire sortir un journaliste avant même le début du discours de M. Erdogan. Les employés de la Brookings Institution ont dû intervenir pour les en empêcher.

Ce nouveau scandale est survenu sur fond de critiques croissantes contre Ankara de la part de l'administration du président américain Barack Obama.

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