L'annonce a coïncidé avec la visite dans la capitale libyenne de l'émissaire de l'Onu Martin Kobler qui tentait de convaincre les autorités de Tripoli de laisser s'installer le gouvernement du premier ministre désigné Fayez al-Sarraj.
"Nous vous informons que nous cessons d'exercer nos fonctions exécutives, présidentielles et ministérielles", a déclaré le gouvernement de Khalifa Ghweil siégeant à Tripoli depuis 2011.
Dans un communiqué officiel, M.Ghweil explique sa décision par la volonté de "mettre fin à l'effusion de sang et d'éviter la partition de la nation".
La Libye, livrée aux milices depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, a sombré encore un peu plus dans le chaos avec la rivalité entre les autorités de Tripoli et de Tobrouk se disputant le pouvoir. Les djihadistes de l'Etat islamique (Daech) ont profité de la crise pour s'implanter dans le pays où ils contrôlent actuellement la ville de Syrte.Depuis plusieurs mois, la communauté internationale œuvre pour établir une autorité unique et représentative en Libye. Fin décembre, un accord politique entre des représentants des deux autorités rivales a été signé au Maroc sous l'égide des Nations unies pour mettre en place un gouvernement d'union nationale avec à sa tête Fayez al-Sarraj.
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