"Nous avons gagné le procès… Ils ont reconnu que nos arguments étaient corrects et qu’on ne devait pas bloquer nos comptes. Ce n'est pas la fin, bien sûr… Mais nous avons défendu nos intérêts et nous allons les défendre", a affirmé le porte-parole de Roskosmos Igor Bourenkov.
Selon lui, Roskosmos présentera plus tard des informations plus détaillées sur le procès.
Le 11 avril, il s’est avéré qu’il s'agissait de 400 millions de dollars (environ 350 millions d’euros) qui devaient être payés par l'opérateur de satellites Eutelsat à la société russe Kosmitcheskaïa sviaz ("Communications spatiales") et de 300 millions de dollars (environ 263 millions d’euros) versés par Arianespace à Roskosmos.
La société Arianespace met en orbite des satellites depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française à l'aide de lanceurs russes Soyouz. Depuis 2011, Arianespace a utilisé 13 fusées Soyouz, tandis que le prochain lancement est programmé pour le 22 avril, selon le site officiel du groupe.Il y a deux ans, le groupe public russe Roskosmos et Arianespace ont signé un contrat prévoyant la livraison de sept fusées Soyouz-ST pour un montant total de 400 millions de dollars.
Le groupe Eutelsat coopère avec l'agence Kosmitcheskaïa sviaz depuis 1994. En 2012, Eutelsat a conclu un contrat de bail de deux appareils appartenant au groupe russe pour 300 millions de dollars.
En juin dernier, des tribunaux belges et français ont saisi les comptes et les actifs russes se trouvant dans les pays respectifs, dont ceux appartenant à l'agence de presse Rossiya Segodnya, dans le sillage de la requête déposée à l'encontre de Moscou par les anciens actionnaires du groupe pétrolier Ioukos. Par la suite, une partie des actifs arrêtés en Belgique a été dégelée.Auparavant, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye a condamné la Russie à payer 50 milliards de dollars aux anciens actionnaires du groupe mis en faillite pendant le premier mandat présidentiel de Vladimir Poutine.
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