Des lance-roquettes capables de réaliser 40 tirs en huit secondes ont été déployés dans la région de la ville de Kilis, rapporte l'agence Anadolu. Treize camions avec du matériel militaire sont arrivés dans une base militaire de la province de Gaziantep, dans le sud-est du pays, selon les informations de la source de l'agence.
Mais récemment les médias ont diffusé des informations selon lesquelles l'armée turque avait ouvert le feu non sur les terroristes, mais sur un groupe de réfugiés syriens tentant de franchir la frontière entre les deux pays. Huit personnes ont trouvé la mort dans l'attaque. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants innocents qui fuyaient la Syrie, un pays déchiré par la guerre.
Et ce n'était pas le premier incident de ce genre à la frontière séparant la Turquie et la Syrie. Au cours de ces quatre derniers mois, 16 réfugiés en provenance de la Syrie, ravagée par un conflit meurtrier depuis 2011, ont été abattus aux approches de la frontière turque, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Qui est donc visé par ce nouveau renforcement militaire à la frontière? Des djihadistes ou des migrants que la Turquie accueille avec des tirs d'armes à feu? La réponse reste ouverte.