"Tous les projets (menés de concert avec la Russie, ndlr) relatifs aux objectifs militaires se sont retrouvés gelés. Lorsqu'il est question de pertes dans le secteur spatial, il s'agit de millions de dollars", déplore M.Sabadoch.
De plus, selon lui, le programme spatial ukrainien a pris un coup dur, ayant perdu le Centre d'étude de l'espace lointain d'Eupatoria, en Crimée.
Peuplée principalement par des russophones, la Crimée a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum organisé en mars 2014. La majorité absolue des habitants de la péninsule (96,77%), opposés au coup d'Etat effectué par les nationalistes ukrainiens soutenu par certains pays occidentaux, ont opté en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie.La situation tendue entre les deux pays a également remis en question les plans de lancement du Lybid, satellite ukrainien de communication. Dans ce contexte, Kiev, en pleine crise financière, est en train de chercher de nouveaux partenaires en Occident.
La rupture des liens de productions avec Moscou, partenaire de longue date de Kiev dans le domaine de la fuséonautique, date de 2014. Au début de cette année, Roskosmos, l'Entreprise d'État pour les activités spatiales, chargée du programme spatial civil russe, a promis d'éliminer complètement la dépendance de la Russie vis-à-vis des composants ukrainiens.
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