Vu l'organisation qui serait derrière ce coup d'Etat, les États-Unis ne pouvaient pas ne pas être au courant de ses intentions de renverser le pouvoir, a indiqué dans un entretien à Sputnik Ismail Hakki Pekin, qui occupe actuellement le poste de président adjoint du parti turc Vatan.
"Cette organisation n'aurait pas osé entreprendre le coup d'État sans en informer les États-Unis. Je considère que les services spéciaux américains sont derrière cette tentative (de putsch, ndlr)", a-t-il indiqué.
Et d'ajouter que la réaction des États-Unis à ce qui se passait en Turquie avait tardé. Toutefois, comme le rappelle l'interlocuteur de l'agence, "l'auteur de la carte de remodelage de la Turquie, Ralph Peters, a déclaré que c'était la dernière chance pour la Turquie et que le coup d'État devait réussir pour que le pays ne se transforme pas en un État islamique".Or, lorsque la tentative a été torpillée, plus aucune déclaration de ce genre n'a été faite, la dernière concernant le putsch étant celle du président Obama, rappelle-t-il.

Selon M. Hakki Pekin, plusieurs signaux d'une prochaine tentative de coup d'État émanaient des organisations internationales, des centres analytiques étrangers et des médias. Toutefois, les Forces armées n'ont pas dument réagi.
"Le fait qu'une tentative de coup d'État était imminente ne laissait aucun doute. On attendait le Conseil militaire et ces gens devaient être destituées, les listes étaient déjà établies. Je crois qu'ils l'ont entrepris car ils savaient qu'une deuxième opportunité ne se présenterait pas", a expliqué M. Hakki Pekin.
Et de conclure que tout autre putsch était à exclure.
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