La cérémonie centrale de la campagne pan-iranienne contre les antennes et les récepteurs s'est déroulée à Téhéran sur une des places principales, en présence du général Mohammad Reza Nakhdi, chef de la Force de mobilisation de la résistance Bassidj. Cette action est chargée de lutter contre l'influence médiatique étrangère jugée contraire aux normes morales de l'Iran.
Les lois iraniennes interdisent l'installation d'antennes satellitaires. L'installation et la réparation de ces antennes peuvent exposer à une amende d'une somme équivalente à 2.500 euros. La police enlève ces antennes installées sur les maisons iraniennes de façon régulière.Selon Mas'ud Shentiyayi, expert iranien indépendant dans le domaine des technologies, qui s'exprime à ce sujet dans un entretien accordé à Sputnik, il est important de faire attention au développement de cette législation. Il explique que malgré la loi, 70 à 80% des Iraniens utilisent ces antennes.
"Je crois qu'un juste milieux est le meilleur choix. Notre Etat ne doit pas entreprendre des mesures répressives à l'égard des utilisateurs d'appareils satellitaires. Il faut adopter une loi qui marcherait réellement", souligne l'interlocuteur de Sputnik.
L'expert indique que les téléspectateurs iraniens devraient avoir accès à une certaine diversité dans les programmes télévisés. Mais l'idée principale est de revoir et développer la loi existante qui devrait être adoptée en fonction de la société iranienne, conclut l'interlocuteur de Sputnik.
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