Dans ce témoignage vidéo, une fillette apparaissait dans une robe ensanglantée, tenant dans ses mains un ours en peluche également maculé de sang. La police a remarqué qu'il ne s'agissait que de peinture rouge. La fillette a raconté que le photographe, son « oncle Mustafa », les avait mis dans un bus avant de les emmener vers un bâtiment en ruines.
« Mon oncle Mustafa m'a dit que je devais mettre cette robe couverte de sang et qu'il ferait quelques photos », raconte l'héroïne de la séance photos.
« C'était pour faire croire qu'elle était couverte de sang à cause des frappes aériennes des Forces armées syriennes ? À Alep ? », interroge un policier.
« Oui, mais c'était l'idée de Mustafa, c'est lui qui a proposé de faire des photos », répondent presque à l'unisson la mère et la fille.
Le photographe a ensuite confié dans la vidéo qu'il voulait publier les clichés sur les réseaux sociaux avec comme légende « Le sang des enfants d'Alep ». Le photographe a été placé en garde à vue pour quatre jours, le temps de mener l'enquête, alors que les autres membres du tournage ont été libérés sous caution.
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