Les secteurs qui dépendent de la main d'œuvre non-britannique sont les plus vulnérables depuis le référendum sur la sortie du pays de l'Union européenne et le manque d’employés se fait déjà ressentir. Les employeurs des secteurs les plus touchés ont déjà du mal à pourvoir leurs postes vacants.
Dans les secteurs de l'éducation et de la santé, la proportion des employés étrangers ayant prévu de quitter leur poste s'élève respectivement à 43 % et 49 %, selon le sondage.
En novembre 2016, la première ministre britannique Theresa May a proposé que tous les travailleurs européens et britanniques gardent leur statu quo, c’est-à-dire qu’ils conservent le droit de libre circulation et d’emploi au sein de l’Union européenne. Cependant, la chancelière allemande Angela Merkel n’a pas soutenu l’initiative, dénonçant « une approche sélective » de Mme May, appuyée en cela par le président du Conseil européen Donald Tusk.Depuis, Theresa May a dit avoir opté pour un « Brexit dur », ce qui veut dire que le Royaume-Uni ne construira pas ses relations avec l’UE selon les modèles existants. La première ministre britannique s'est engagée à durcir les conditions d'accès au Royaume-Uni dès que ce dernier aura quitté le bloc communautaire, ce qui devrait se produire à partir de 2019, quand bien même cela priverait le pays de son accès au marché unique européen.
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