Selon le rapport, «L'éventail des moyens visant la diffusion de la propagande russe comprend des sites "de nouvelles" pro-Kremlin, des chaînes de télévision et de radio, telles que RT et Sputnik, le recours à des robots et des trolls sur les réseaux sociaux, en plus de prévoir l'optimisation des moteurs de recherche et le recours à des journalistes payés dans les médias occidentaux et dans d'autres médias étrangers».
La rédactrice en chef de RT et de Sputnik, Margarita Simonian, s'est moquée de l'absurdité de la situation.
«Quelques centaines de journalistes (vraiment brillants) sont-ils devenus en quelques années la menace principale pour l'armée la plus puissante du monde? Dommage, nous ne savions pas au départ que le Pentagone était si peureux. Nous nous serions davantage reposés et aurions travaillé moins», a commenté Margarita Simonian.
Pareilles accusations ont déjà été avancées à l'encontre de Sputnik et de RT dans un rapport de CIA.
Pour sa part, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a qualifié ces accusations de « produit de la campagne anti-russe déclenchée à l'époque de l'administration Obama et qui par inertie s'est répandue dans d'autres pays, notamment en Europe ».