«Sarkozy a établi les relations intimes avec l'émir, et c'était le cas de presque tous les Présidents français, aussi de gauche que de droite. Apres tout, le Qatar est un pays riche», rappelle M.Sidaoui dans un entretien accordé à Sputnik.
Bien que le Qatar soit régulièrement accusé de financer les groupes radicaux en France, l'analyste estime que les «intérêts économiques vont primer sur tous les incidents» dans les relations entre Paris et Doha.«Macron, comme tous les Présidents français, regarde là-dessus totalement du point de vue des intérêts économiques. Il va profiter de cette situation afin d'afficher un soutien diplomatique à la politique du Qatar. Il faut plus de contrat, plus d'investissements, plus d'argent frais», explique l'interlocuteur de l'agence.
Pour sa part, Nabil Ennasri, doctorant à l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix-en-Provence et rédacteur en chef du site observatoire-qatar.com, estime que M.Macron va «adopter un profil bas» dans la politique vis-à-vis du Qatar, notamment pour «éviter les accusations et les mêmes procès qu'à Nicolas Sarkozy».
«Mais dans le fond, c'est un Président qui défend les intérêts stratégiques de la France: vendre les armes, faire le maximum pour les entreprises de télécommunication, du BTP. La France ne va pas se mettre à dos le Qatar», a déclaré M.Ennasri.
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