«Nous suivons de près le développement de la situation. Un bon nombre de données inculpent objectivement les terroristes, qui ont effectué l'explosion à des fins provocatrices», a déclaré devant les journalistes le directeur du Département sur la non-prolifération et le contrôle des armes du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhail Oulianov, à propos de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, perpétrée en avril dernier.
Aucune violation des accords en vigueur sur l'élimination de l'arsenal chimique en Syrie n'a été effectuée de la part de Damas, a-t-il ajouté.
«Rien ne prouve qu'il s'agisse d'une bombe aérienne. La forme du cratère démontre toutefois, selon certains experts, qu'il pourrait s'agir d'une bombe terreste, ce qu'ont d'ailleurs confirmé des experts militaires américains», a souligné le directeur du Département.
Les autorités syriennes ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles n'ont jamais eu recours aux armes chimiques contre les civils ni contre les terroristes et que tout l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les réserves syriennes d'armes chimiques ont été sorties du pays et en janvier 2016, l'OIAC a annoncé que l'arsenal chimique syrien avait été détruit.
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