Le Président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses ministres qui se sont livrés à la police, dimanche dans un commissariat belge, doivent se présenter vendredi 17 novembre à 14h00, heure locale, devant un tribunal belge qui traite l'affaire des mandats d'arrêt européens émis plus tôt à l'encontre de ces cinq dirigeants indépendantistes par les autorités espagnoles et transmis à la justice belge. Ils sont, tous les 5, recherchés pour sédition, rébellion et détournement de fonds publics, après la proclamation d'indépendance du parlement catalan.
Le Président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses anciens ministres sont finalement ressortis libres du bureau d'un juge d'instruction belge au terme d'une longue journée d'audition.
Leur remise en liberté, après une audition qui aura duré plus de dix heures, est assortie de conditions. Ils se voient notamment interdits de quitter le territoire belge sans le consentement d'un juge.
Après la proclamation unilatérale d'indépendance, Madrid a placé la région sous tutelle, dissout l'exécutif régional et convoqué des élections anticipées auxquelles Carles Puigdemont a souhaité participer, malgré les poursuites dont il fait l'objet. Il a appelé samedi à la formation d'un front uni pour ce scrutin qui aura lieu le 21 décembre afin de poursuivre le combat pour l'indépendance et de protester contre l'incarcération d'anciens membres du gouvernement régional.