Un «outil du quotidien» pour la coopération aéronautique, voilà comment Ravil Khakimov définit le groupe de travail du Conseil franco-russe sur les questions économiques, financières, industrielles et commerciales. Lors de ces rendez-vous, des décideurs au plus haut niveau dans la construction aéronautique abordent des questions dont la résolution dépend de décisions au niveau ministériel et étatique.
Les procédés complexes et de haute technologie exigent l'utilisation de nouveaux logiciels pour Dassault Systems et REEL, un intégrateur de ligne de production et d'assemblage pour les équipementiers et d'installation de compacts de maintenance pour les compagnies aériennes. Dans le cadre de la coopération franco-russe, le rapprochement de deux écoles d'ingénieurs d'avionique implique de se former à de nouvelles façons de travailler.
«L'idée de former des spécialistes pour les domaines de haute technologie est constamment discutée par les partenaires russes et français»- précise Ravil Khakimov.
Et pour ce faire, les visites d'entreprises ont été organisées pour les professionnels de l'avionique. Safran, Hutchinson et d'autres sociétés françaises ont ouvert leurs portes.«Les Français ne s'arrêtent pas dans l'amélioration des détails cruciaux et des processus technologiques. Ils investissent dans le développement de protocoles d'interaction, inventant des équipements qui facilitent le travail et assurent sa continuité», note l'expert russe.
Cette vision de processus de fabrication pragmatique ne tardera pas à porter ses fruits:
«Les coentreprises parlent souvent de la différence dans les cultures de production. Mais la capacité de travailler dans un domaine de haute technologie n'est pas liée à la nationalité. Par exemple, la précision scrupuleuse peut être apprise lors de nos échanges avec la France. Pour nous, ce qui prime, c'est la qualité de l'avion, le processus rentable, la cohérence de la technologie, sa logique interne et sa suffisance»
Certains projets communs connaissent un tel essor que les entreprises s'aventurent en dehors du cadre franco-russe. Comme l'a précisé le directeur du département d'aviation du Ministère russe d'industrie, «les collègues russes ont écouté la proposition française» pour le développement de la coopération sur CR929 (long-courrier sino-russe de 280 sièges).Une chose est claire, le travail de coordination franco-russe dans le domaine de la simplification du régime douanier et de la fiscalité est apprécié par les deux parties.
«De telles réunions de travail sont nécessaires et donnent des résultats concrets. Tout ce sur quoi nous sommes tombés d'accord est possible techniquement et organisationnellement. Nous avons la certitude que ces décisions seront mises en œuvre», se félicite Ravil Khakimov.
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