Le président du Consortium naval unifié (OSK), Alexeï Rakhmanov, a commenté la situation autour du marché naval.
«Suite à la campagne syrienne, les clients étrangers potentiels font la queue. Sérieusement! Après que nous avons prouvé l'efficacité de nos armes, tout le monde a compris que ce ne sont pas des blagues», a-t-il déclaré, sans toutefois préciser de quels pays il s'agissait.
D'après lui, la première question posée par les partenaires étrangers est «votre Flotte travaille-t-elle avec ces navires?»
«S'ils obtiennent une réponse positive, le dialogue va beaucoup plus vite. Compte tenu du fait que tout cela fonctionne, nous avons commencé à avoir un autre dialogue avec la majorité de nos partenaires», a-t-il souligné.
«À nos partenaires traditionnels se sont ajoutés ceux qui restaient sceptiques par rapport à ce que nous savions faire, qui sont passés des discussions générales aux contrats et aux négociations visant l'achat des armes qu'ils voulaient ou qu'ils observaient», a-t-il conclu.
Parallèlement, le groupe naval russe en Méditerranée composé par rotation de navires des Flottes de la mer Noire, de la Baltique, du Nord et du Pacifique a effectué de nombreuses missions Des navires tels que les croiseurs Moskva et Varyag, la frégate de la classe la plus moderne Amiral Grigorovich et le sous-marin Rostov-sur-le-Don ont été affectés au sein du groupe à différentes étapes de l'opération.
Fin 2016, le porte-avions Amiral Kouznetsov a croisé au large des côtes syriennes, et les appareils à son bord ont effectué 450 vols et détruit près d'un millier de cibles.
Le chef du Kremlin Vladimir Poutine, en visite sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie, a cependant promis que les forces russes porteraient des «frappes inédites» contre les terroristes s'ils reprenaient leurs activités dans le pays.