Damas explique pourquoi il ne collabore pas avec le Conseil des droits de l'Homme de l’Onu

© Sputnik . Serguei Mamontov / Accéder à la base multimédiaSyrie
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Damas ne coopère pas avec le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies parce que cet organe promeut la politique hostile menée par certains États occidentaux à l’égard à la Syrie, a indiqué le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faysal Mikdad.

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La partialité du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu et sa propagande de la politique de pays occidentaux dirigée contre la Syrie empêchent Damas de coopérer avec cet organe, a déclaré à des journalistes le vice-ministre de la diplomatie syrienne, Faysal Mikdad.

«Nous ne coopérons pas avec le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu parce qu'il est politisé et promeut la politique d'États occidentaux dirigée contre la Syrie», a-t-il annoncé.

M.Mikdad a souligné que des pays occidentaux ferment les yeux sur le fait que des groupes radicaux disposent d'importantes réserves de substances chimiques toxiques.

«Certains pays occidentaux ne veulent pas toujours reconnaître le fait de l'utilisation d'armes chimiques par des groupes armés illégaux sur le territoire syrien, malgré les documents qui le prouvent», a souligné le vice-ministre.

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Il a rappelé que le gouvernement syrien avait demandé à des enquêteurs internationaux de vérifier les informations sur l'utilisation d'armes chimiques à Khan Cheikhoun. Mais ces requêtes ont été rejetées sous prétexte de mauvaises conditions de sécurité, a constaté Faysal Mikdad.

L'opposition syrienne a annoncé le 4 avril 2017 qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien en a rejeté la responsabilité sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils ou les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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