Le Président Trump a vivement pris à parti les autorités mexicaines cette semaine après la diffusion d'un reportage sur une caravane d'environ un millier de migrants originaires d'Amérique centrale traversant le Mexique avec l'intention d'entrer illégalement aux Etats-Unis.
Lors d'un déplacement jeudi en Virginie occidentale, le milliardaire a repris sa rhétorique de campagne, lorsqu'il avait déclaré que les Mexicains entrant aux Etats-Unis étaient des «violeurs».
«Souvenez-vous de mes propos à la Trump Tower, lorsque tout le monde a dit "oh, il a été si dur". J'avais utilisé le mot viol», a-t-il dit jeudi. «Et hier, il est apparu que dans ce voyage vers le nord, des femmes sont violées à des niveaux jamais vus auparavant. (…) Ainsi, nous sommes tenus de modifier nos lois», a-t-il affirmé sans autre détail.
Dépassés par le succès cette année de leur initiative menée depuis 2010, les organisateurs de la caravane ont mis fin mercredi à ce périple.
Si l'effectif maximum de 4.000 militaires évoqué par Donald Trump était mobilisé, ce serait quasiment le double des forces armées américaines qui luttent actuellement contre les djihadistes en Syrie et environ la moitié de celles positionnées en Irak.
La frontière américano-mexicaine s'étend sur plus de 3.100 kilomètres, dont un millier est déjà doté d'un mur.