Comment les frappes contre la Syrie sont liées à la dénucléarisation de la Corée du Nord

© Sputnik . Ilya Pitalyev / Accéder à la base multimédiaKim Jong-un
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Les frappes effectuées contre la Syrie par la coalition tripartite empêcheraient les tentatives des États-Unis d’achever la dénucléarisation de la Corée du Nord, selon CNN.

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L'attaque menée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril, alliée de longue date de Kim Jong-un, pourrait nuire à une rencontre prévue en mai ou juin avec le dirigeant nord-coréen, relate CNN.

«C'est la seule raison pour laquelle la Corée du Nord a poursuivi son programme d'armes nucléaires. La perception [avoir des armes nucléaires, ndlr] diminue la probabilité de frappes punitives similaires», a indiqué à CNN Rodger Baker, vice-président pour l'analyse stratégique de la société privée de renseignement Stratfor.

Selon Dan Coats, directeur du renseignement national américain, Kim Jong-un considère les armes nucléaires comme la «subsistance» de sa gouvernance.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque prétendue chimique à Douma, c'est-à-dire après le bombardement par les pays occidentaux.

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