Les Allemands redoutent Trump plus que la «menace russe»

© Sputnik . Michael Klimentyev / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine et Donald Trump
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Aux yeux de trois quarts des Allemands, le Président américain représente un plus grand danger que son homologue russe, selon un sondage réalisé par l’Institut Forsa.

La plupart des Allemands (plus de 75%) estiment que Donald Trump est plus dangereux que son homologue russe Vladimir Poutine, selon un sondage Forsa réalisé pour Wiese Consult et dont les résultats ont été révélés par le Frankfurter Allgemeine.

À la question de savoir s'ils avaient peur de la Russie, 83% des Allemands ont répondu par la négative et 17% seulement par la positive.

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Face à la «menace russe», les USA renforceraient leurs bases aériennes en Europe
La moitié des personnes interrogées estiment que la responsabilité dans le regain de tension entre l'Occident et la Russie incombe aux États-Unis. 25% d'entre elles font porter le chapeau à la Russie, 7%, aux dirigeants des pays de l'Union européenne et 8% pensent que tous sont responsables.

55% des Allemands se prononcent pour la levée graduelle des sanctions antirusses tandis que 13% d'entre eux voudraient que les sanctions soient durcies.

Le sondage a été réalisé entre le 10 et le 13 avril auprès de 2.025 Allemands majeurs.

En 2014, les États-Unis et nombre d'autres pays occidentaux ont introduit des sanctions contre la Russie suite au conflit ukrainien. Ces mesures ont été plusieurs fois reconduites et étendues. La Russie a adopté des contre-mesures limitant les exportations depuis les États-Unis, les pays de l'UE, d'Australie, du Canada et de Norvège. Moscou a maintes fois souligné qu'il était contre-productif de parler avec la Russie dans la langue des sanctions.

Les tensions entre la Russie et l'Occident se sont exacerbées suite à l'expulsion réciproque de diplomates.

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Expulsion de diplomates russes: Trump enragé par la «clémence» de l’UE
Fin mars les pays occidentaux ont expulsé plus de 150 diplomates russes suite à l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Ioulia le 4 mars à Salisbury au Royaume-Uni. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.

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