Le président du parlement égyptien, Ali Abd al-Aal, s'est opposé à la création de centres d'accueil pour migrants sur le territoire de l'Égypte, une idée soutenue lors du sommet de l'UE le 28 juin. Selon l'émission allemande Deutsche Welle, les dirigeants du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie ont également refusé de construire des structures d'accueil pour les réfugiés traversant leurs territoires en route vers l'UE.
«Les installations d'accueil de l'UE pour les migrants en Égypte violeraient les lois et la constitution de notre pays. La loi égyptienne n'autorise généralement pas la création de camps de réfugiés», a déclaré Abd al-Aal, qui a participé à la rédaction de la constitution égyptienne de 2014, dans une interview accordée au journal allemand Die Welt.
Selon Abd al-Aal, qui est le deuxième homme du pays après le Président Abdel Fattah al-Sisi, les migrants légaux peuvent rester en Égypte où ils veulent et ne peuvent pas être forcés de rester dans certaines installations. Il a également souligné que la législation égyptienne excluait la possibilité d'expulser des migrants ayant des permis de résidence en Égypte s'ils ne recevaient pas l'asile dans l'UE.Le haut responsable égyptien a déclaré que son pays d'origine avait déjà reçu 10 millions de migrants de Syrie, d'Irak, du Yémen, de Palestine, du Soudan, de Somalie et d'autres pays. Cela alourdit le budget égyptien, car tous ces réfugiés ont droit à la santé et à l'éducation, a-t-il tenu à souligner.
Il a toutefois soutenu la politique migratoire de la chancelière allemande Angela Merkel (CDU) et le plan «Compact with Africa» du G20. Selon le parlementaire, si les gens en Afrique et au Moyen-Orient avaient des emplois, de la nourriture et des perspectives, ils ne quitteraient pas leur pays.
«La solution au problème de la migration, à notre avis, est d'améliorer la situation dans les pays d'origine», a relevé Abd Al-Aal, l'Allemagne ayant donné selon lui le bon exemple lors de sa présidence du G20.
L'accord prévoit aussi d'«explorer» la possibilité de créer, hors de l'UE, des «plateformes régionales de débarquement» où un tri pourrait être effectué entre réfugiés ayant droit à une protection internationale et migrants économiques.
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