Moscou réaffirme sa position d’ouverture au dialogue envers les États-Unis

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Moscou n’envisage pas de réduire le dialogue avec ses partenaires occidentaux, y compris avec les États-Unis – malgré le contexte actuel de sanctions –, ni de prendre une «position de victime», a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Sur fond de tensions dans l'arène politique mondiale, le ministre russe des Affaires étrangères s'est exprimé au sujet de la position de Moscou vis à vis d'autres pays occidentaux, dont les États-Unis.

«Nous devons travailler avec tous nos collègues, quels que soient les problèmes qui surviennent dans nos relations. Nous ne faisons pas partie de ces pays qui choisissent une position de victime. Ce n'est pas notre méthode. Nous évaluons toujours les actions de nos partenaires quand nous ne sommes pas d'accord avec eux, mais nous ne fermons jamais la porte», a déclaré Sergueï Lavrov.

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Dans le même temps, il a souligné qu'aucun pays ayant un minimum d'estime pour lui-même n'acceptera que l'on lui dicte ce qu'il doit faire, d'autant plus quand cela vient contredire des accords de longue date.

Pour rappel, invoquant différents prétextes, les États-Unis ont introduit toute une série de sanctions à l'égard de la Russie. Une partie de ces mesures sont appliquées sur ordre du Président, qui a lui-même le droit de les lever.

Les autres ont été décrétées et adoptées par le Congrès «pour contrer les adversaires de l'Amérique par des sanctions». Ces mesures de rétorsion ne peuvent être levées en l'absence du feu vert de l'organe législatif.

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Parmi les raisons évoquées à l'origine de ces sanctions figurent notamment des personnes morales et physiques qui seraient prétendument liées aux «cyberattaques contre les États-Unis».

Le 8 août dernier, l'administration américaine avait également annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou en réponse à l'«affaire Skripal», au Royaume-Uni. Le premier volet de ces sanctions devait entrer en vigueur le 22 août 2018.

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