«On ouvrira une nouvelle ère»: Abe révèle son intention de conclure la paix avec la Russie

© Sputnik . Mikhail Klimentiev / Accéder à la base multimédiaРабочая поездка президента РФ В. Путина в Дальневосточный федеральный округ
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Malgré le différend territorial, Tokyo compte sur un dialogue bilatéral avec Moscou afin d’arriver à un accord de paix. Selon le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, les relations avec la Russie sont dans un «état anormal» en raison de l’absence de cet accord.

Le gouvernement japonais a l'intention de conclure un traité de paix avec la Russie après avoir résolu les problèmes territoriaux, a déclaré le Premier ministre japonais, Shinzo Abe.

«Les accords conclus [avec la Russie en 2016 lors de la visite de Vladimir Poutine, ndlr.] à Nagato progressent. Sur la base des relations de confiance entre le Président russe et moi, on résoudra le problème territorial et conclura un traité de paix. On ouvrira une nouvelle ère dans les relations russo-japonaises», a indiqué Shinzo Abe.

Le Premier ministre japonais a également précisé que les relations avec la Russie étaient dans un «état anormal».

Shinzo Abe et Vladimir Poutine - Sputnik Afrique
Shinzo Abe précise quand l’accord de paix entre Moscou et Tokyo sera conclu
«70 ans après la guerre, il subsiste une situation anormale d'absence de traité de paix dans les relations avec la Russie. Pour la deuxième année consécutive, d'anciens résidents des îles [Itouroup, Kounachir, Chikotan et Habomai, revendiquées par le Japon, ndlr.] peuvent visiter les tombes de leurs ancêtres. Arrivant sur ces îles par avion, nous avons commencé à mettre en œuvre des activités économiques communes», a déclaré Shinzo Abe.

Depuis de longues années, les relations entre la Russie et le Japon sont bloquées du fait de l'absence d'accord de paix. Le Japon revendique les îles Kouriles méridionales (Itouroup, Kounachir, Chikotan et Habomai), invoquant le Traité d'amitié et de paix russo-japonais de 1855. Pour Tokyo, leur restitution est la condition sine qua non d'un accord de paix avec la Russie, qui n'a pas été signé à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.

La position de Moscou repose sur le constat que les îles Kouriles méridionales faisaient partie de l'URSS à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la souveraineté russe sur ces îles étant incontestable et conforme au droit international.

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