Saad Hariri «va rester dans le royaume deux jours de plus, donc j'espère qu'il n'y a pas de rumeurs sur son enlèvement», a ironisé le prince héritier saoudien devant le forum économique FII à Riyad.
S'esclaffant lui-même, il a serré la main au dirigeant libanais tout sourire, tandis que l'assistance riait de bon cœur.
L'Arabie saoudite est un allié de longue date de M. Hariri, tandis que le rival iranien soutient au Liban le mouvement chiite Hezbollah.
En novembre, M. Hariri avait annoncé sa démission lors d'une allocution télévisée prononcée depuis Riyad, alimentant les spéculations selon lesquelles il n'aurait pas été libre de ses mouvements.
Après une médiation de la France, il était revenu sur cette démission le mois suivant. L'Arabie saoudite a toujours nié avoir joué un quelconque rôle dans cette affaire.