Le commandement stratégique opérationnel des forces armées vénézuéliennes a dénoncé la violation de l’espace aérien du pays par des avions de reconnaissance américains.
«Aujourd’hui [samedi 27 juillet] des avions espions des États-Unis sont une nouvelle fois entrés dans la FIR (région d’information de vol) sous le contrôle de notre pays en violation de la sécurité aéronautique et des traités internationaux», a indiqué le commandement via Twitter.
#ALERTA| Hoy una vez más aviones espías EEUU ingresan indebidamente a FIR bajo control de nuestro País violando la seguridad aeronáutica y Tratados Internacionales. EEUU continúa en franca ofensa a nuestra Patria y al mundo. Respeten a este Pueblo, que junto a la FANB quiere Paz. pic.twitter.com/ja0rlMhSBR
— CEOFANB (@ceofanb) July 27, 2019
Le 19 juillet, les forces armées vénézuéliennes avaient déjà détecté un avion qui volait depuis le nord-ouest des Caraïbes en direction de Maiquetia, non loin de Caracas. L’avion n’avait pas répondu aux requêtes vénézuéliennes et a été escorté pendant qu’il se trouvait dans la région.
Le Pentagone avait alors déclaré que le chasseur vénézuélien Su-30MKV s’était approché à une distance dangereuse de l’avion de reconnaissance EP-3 américain mettant ainsi en danger la vie de l’équipage et l’aéronef.
Panne d'électricité
Le ministre vénézuélien de la Communication et de l'Information, Jorge Rodríguez, avait alors déclaré que ce n'était pas un hasard si, quelques heures avant la panne générale d’électricité survenue le 22 juillet, un avion de reconnaissance électronique était entré dans l'espace aérien du pays.«Ils ont de nouveau attaqué ce lundi; ce n'est pas un hasard si un avion espion américain spécialisé dans les interceptions électroniques, dans les batailles électroniques et dans les cyberattaques, a tenté de violer l'espace d'information exclusif de Maiquetía…», a déclaré le ministre à propos du dernier blackout lors d’un événement à Caracas.
Les forces armées vénézuéliennes avaient précédemment rappelé que 76 incidents similaires s’étaient produits depuis le début de l’année, ce qui représente «une menace sérieuse pour la sécurité» d'aéronefs qui se déplacent quotidiennement au nord de la zone économique exclusive dans laquelle le Venezuela est le «garant de la sécurité».
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