Confronté aux sanctions européennes du 29 juin dernier contre onze responsables vénézuéliens, Nicolas Maduro a répliqué le jour même, fixant un ultimatum à Isabel Brilhante Pedrosa, représentante de l’Union européenne à Caracas: elle avait 72 h pour quitter le pays.
L’escalade s’est poursuivie: la diplomatie européenne a convoqué l’ambassadrice Claudia Salerno, responsable de la mission du Venezuela auprès de l’UE, qui pourrait se voir signifier son expulsion dans les prochaines heures. Comment expliquer la position radicale de Bruxelles et de Paris sur le dossier vénézuélien?
Contacté par Sputnik, Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, estime que les Européens ont «intégré la doctrine Monroe», c’est-à-dire que l’Amérique latine reste «l’arrière-cour des États-Unis». «On ne fait qu’être les supplétifs de Trump», affirme ainsi l’auteur du livre Venezuela, Chronique d’une déstabilisation (Éd. Le Temps des Cerises, 2019).
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