Courrier des lecteurs Von Berg, 2014-05-08 17:56

La position scandaleuse de l'école privée suisse ISAAL, installée Kappelenring 14 c 3032 Hinterkappelen, canton de Berne, à l'égard d'une enseignante russe montre bien que, sous un aspect paisible, ceux qui ont la charge de l'éducation des enfants en Suisse peuvent adopter et diffuser publiquement des positions qui violent gravement la Convention Européenne des droits de l'Homme, notamment. Dans le passé, du temps où la presse savait distinguer la propagande de l'actualité, la Suisse avait fait preuve d'une autre ouverture : nommé  Président du Haut Tribunal fédéral, M. Berenstein était un citoyen soviétique dont les compétences unanimement reconnues lui ont donné d'accéder au plus haut poste de l'administration judiciaire suisse. Mais la Suisse n'a pas toujours été  aussi glorieuse lorsque le Tribunal de Lausanne, président par M. Fonjallaz, a acquitté M. Conradi, qui avait assassiné à coups de pistolet dans les salons  de l'Hotel C cil (Clinique aujourd'hui) à  Lausanne l'Ambassadeur Vorovski  envoyé  par la Russie à  la Conférence de Lausanne. C'était du temps où  M. Oltramare tenait le haut du pavé  sur l'arc lémanique avec ses idées fascistes et antisémites. Il serait bon que le Conseil fédéral suisse adopte une position claire face aux déclarations du Président de cette école, dont le site est notamment rédigé  en langue russe.