La politique américaine est comme la routine du sexe conjugual

© AP Photo / Carolyn KasterDonald et Melania Trump
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La répétitivité des méthodes employées par les politiciens américains est consternante. Si l'un d'entre eux trouve son «cheval de bataille», on peut être sûr qu'il l'usera jusqu'à la corde. La panoplie des sujets n'est pas non plus très large: soit on utilise la piste russe, soit le sexe - plus exactement le harcèlement sexuel.

Gavin Williamson, right, outside the Ministry of Defence in London after he was named as the new Secretary of State for Defence following the resignation of Sir Michael Fallon who admitted his behaviour had fallen below the high standards required in the role, Thursday, Nov. 2, 2017. - Sputnik Afrique
Scandale sexuel vs menace russe: dans quel but ce ministre UK jongle-t-il avec les infos?
Combien de fois avons-nous déjà entendu dire que la situation était proche de la rupture dans la famille du président américain Donald Trump? Les médias américains semblent être très impatients que cela arrive. Les rumeurs sur les scandales sexuels impliquant Donald Trump s'abattent l'un derrière l'autre sur la Maison blanche. L'avocat personnel du président, Michael Cohen, a notamment avoué avoir versé 130.000 dollars à une ancienne star de films pornographiques, Stephanie Clifford, tout en soulignant qu'il avait payé de sa poche — et sans préciser si son client était au courant de son geste.

Cependant, les médias américains ont déjà tout dévoilé à sa place: fin janvier, le Wall Street Journal écrivait qu'à un mois des élections Stephanie Clifford aurait reçu de l'argent pour ne pas dévoiler ses liens intimes avec Donald Trump. Cette liaison aurait eu lieu en 2006, quand le milliardaire était déjà marié à son épouse actuelle Melania. «Ce n'est donc pas une simple aventure, mais un véritable cas d'adultère», souligne le quotidien.

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Et si Trump entretenait une liaison secrète avec l’ambassadrice US à l’Onu?
On se demande seulement pourquoi Clifford ne s'est souvenue que 10 ans plus tard, quand le républicain a décidé de conquérir la Maison blanche, qu'à une époque le candidat à la présidence lui avait fait des avances et plus encore. Puis elle a démenti ses propos — mais ce "puis" n'intéresse plus personne. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à se souvenir. On compte déjà une vingtaine de femmes abusées par Trump qui exigent du Congrès de lancer une enquête sur le chef de l'État. On entend aussi que cela pourrait constituer une raison supplémentaire pour sa destitution. Évidemment, les démocrates entretiennent la vague dans ce sens.

Dans toute cette histoire, on est surpris par la répétitivité des méthodes et des approches utilisées par les rivaux de Trump. Pour une certaine raison, ces politiciens apprécient particulièrement le thème du harcèlement. Il est usé jusqu'à la corde, mais ils n'arrivent toujours pas à passer à autre-chose. Un peu comme un couple qui vit ensemble depuis longtemps: le devoir conjugal est devenu une routine mais il ne leur vient pas à l'esprit d'y renoncer. Il y a fort à parier que l'histoire de Stephanie Clifford ne sera pas la dernière. Si Trump n'était pas destitué, d'autres scandales s'accumuleraient certainement d'ici la prochaine présidentielle en 2020.

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