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Les économistes ne mangent pas tous des enfants! Rendez-vous chaque semaine avec Jacques Sapir, Clément Ollivier et leurs invités pour égrener les sujets de fond qui se cachent derrière le tumulte de l’actualité.

«Le grand absent de cette primaire, c’est l’euro»

Jacques Sapir
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La primaire organisée par le parti socialiste n’a pas le monopole des idées à gauche. Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron bouleversent ainsi les clivages économiques. Entretien avec Frank Dedieu, professeur à l'IPAG et Frédéric Farah, auteur d'une « Introduction inquiète à la Macron-économie ».

A gauche, sur les questions économiques, les opinions divergent du libéralisme jusqu'au protectionnisme. Quelles sont ainsi les vraies lignes économiques à gauche?

Comment juger les débats et les affrontements qui ont eu lieu lors de cette primaire? Frédéric Farah estime, en observant les débats au sein de la primaire de la Belle Alliance, que « le parti socialiste ne veut pas rompre avec 83, le tournant de la rigueur et les choix européens qui ont été faits. » Frédéric Farah avoue être « très sceptique » face à la confrontation « Valls le réaliste » contre « Hamon l'idéaliste ». Car « l'écart de compétitivité, notre rapport à la monnaie unique, les règles budgétaires » n'ont pas été abordés sérieusement lors de cette primaire.

Frank Dedieu, délégué général de République Moderne, partage ce constat: « Le grand absent de cette primaire, c'est l'euro. » A l'exception d'Arnaud Montebourg plutôt protectionniste, « nos deux finalistes ont voulu rompre avec les conséquences de 83 mais ils ne veulent pas rompre avec les causes de 83 qui sont la rigueur et l'Europe… »

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