La Russie continuera de coopérer avec la Grande-Bretagne dans la lutte contre le trafic de drogue afghane

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MOSCOU, 20 juillet - RIA Novosti. La Russie continuera de coopérer avec la Grande-Bretagne dans la lutte contre le trafic de drogue provenant d'Afghanistan, a déclaré Alexandre Fedorov, directeur adjoint du Service fédéral russe de contrôle anti-drogue.

"Cette coopération revêt un caractère politique, notre objectif est d'assurer que les forces stationnées sur le territoire de l'Afghanistan contribuent mieux à la neutralisation de la menace de la drogue", a-t-il déclaré à la radio Echo de Moscou.

Les rapports complexes entre les pays n'influent pas sur la coopération qui s'est établie depuis des années dans ce domaine, a assuré Alexandre Fedorov.

Les rapports entre Londres et Moscou se sont aggravés à la suite du refus du Parquet général russe de remettre aux Britanniques l'entrepreneur Andreï Lougovoï qu'ils accusent d'implication dans le meurtre de l'ex-officier du FSB (Service fédéral de sécurité) Alexandre Litvinenko. Après le refus d'extrader Andreï Lougovoï, la Grande-Bretagne a immédiatement pris la décision d'expulser quatre diplomates russes et de suspendre les négociations sur la simplification du régime des visas.

Trois jours plus tard, Moscou a pris des mesures analogues. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine a déclaré jeudi que la Russie expulserait également quatre diplomates britanniques, qu'elle cessait de délivrer des visas aux officiels britanniques et qu'elle n'enverrait pas ses fonctionnaires en Grande-Bretagne. Quatre diplomates britanniques doivent quitter Moscou dans un délai de dix jours.

Qui plus est, selon Moscou, les actions de Londres ont rendu impossible la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme.

Le parquet général argumente son refus d'extrader Andreï Lougovoï par la Constitution de la Russie qui interdit l'extradition de citoyens russes vers des Etats étrangers, il propose de juger Andreï Lougovoï en Russie, si des preuves suffisantes de sa culpabilité sont communiquées à Moscou. Cependant, les Britanniques n'ont pas encore transmis les matériaux concernant l'affaire Litvinenko.

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