L'amélioration des notes s'explique, selon un communiqué de Moody's, par l'assainissement de la situation économique, la réduction des risques systémiques en Russie et les attentes de stabilité administrative, les deux villes étant peu exposées aux réformes municipales qui débutent en 2006.
Moscou et Saint-Pétersbourg ont su tirer profit de la forte croissance économique, en augmentant leurs budgets, essentiellement grâce aux rentrées fiscales, en planifiant une politique budgétaire compétente et en réduisant fortement leurs dettes.
L'importance des deux villes et leur présence notable sur le marché des capitaux justifient leurs notes, poursuit le communiqué.
Dans le même temps, Moody's avertit que la forte demande d'investissements dans l'infrastructure pourrait entraîner un endettement croissant, même si la dette actuelle reste à un niveau relativement bas: fin 2004, la dette représentait 11% des recettes budgétaires de Saint-Pétersbourg et 26% de celles de Moscou.