MOSCOU/ATHENES, 6 février - Dmitri Panovkine, Alexeï Bogdanovski. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, quittera Moscou lundi à destination de la Grèce pour une visite de travail.
Au cours d'un entretien dimanche avec RIA Novosti, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Kamynine, a déclaré que Sergueï Lavrov avait des rendez-vous avec le président grec, Karolos Papoulias, et le premier ministre, Kostas Karamanlis, et mènerait des pourparlers avec son homologue grec, Petros Molyviatis.
Mikhaïl Kamynine a indiqué que les parties examineraient les relations politiques bilatérales, feraient le point sur la coopération russo-grecque et se pencheraient sur les grands dossiers internationaux compte tenu du statut actuel de la Grèce qui est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
Interrogé lui aussi par RIA Novosti, le ministre grec des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, a fait remarquer que la Russie et la Grèce "auront la possibilité d'évaluer nos liens bilatéraux extrêmement bons tout en envisageant les moyens de les renforcer et de les approfondir davantage".
"Il va de soi que notre attention se portera également sur un registre plus étendu de questions comme les événements dans les Balkans, les rapports de la Russie et de l'Union européenne, le règlement proche-oriental et notre coopération dans la région de la mer Noire", a relevé Petros Molyviatis.
"Une bonne partie de nos entretiens sera bien sûr consacrée à des problèmes auxquels nous portons un intérêt particulier, à savoir la question chypriote et le futur statut du Kosovo", a ajouté le ministre grec des Affaires étrangères qui estime que les relations bilatérales de la Russie et de la Grèce avaient le vent en poupe.
"Les bons rapports, les rapports exceptionnels dirais-je, de la Russie et de la Grèce ont une longue histoire qui se poursuit. Je suis persuadé que cette tradition aura un prolongement plus intensif encore. Je suis sûr que la rencontre de lundi avec Sergueï Lavrov constituera un nouveau pas dans cette direction", a dit Petros Molyviatis.
