La Russie n'est pas le seul pays à connaître la corruption, a noté le président russe dans son interview aux médias espagnols à la veille de sa visite à Madrid.
"Je suis certain que l'Espagne, tout autre pays européen ou tout pays du monde y a affaire. L'humanité n'a malheureusement pas encore élaboré de méthode efficace de lutte contre ce phénomène", a dit Vladimir Poutine.
Mais cela ne signifie pas qu'on doive accepter cet état de choses, a-t-il ajouté.
"Nous devons aspirer constamment à limiter le pouvoir des fonctionnaires, à leur imposer un cadre légal, à rendre leur travail on ne peut plus transparent et en même temps à garantir des droits aux membres de leurs familles. Car ils ont eux aussi le droit à une carrière, à une vie. En fait, c'est quelque chose de très délicat...", a fait observer le président.
"La transparence de la fonction publique est le meilleur antidote contre la maladie que vous venez de décrire dans les grandes lignes", a encore estimé le chef de l'Etat russe.