Report sine die des pourparlers russo-iraniens sur le problème nucléaire

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TEHERAN/MOSCOU, 13 février - RIA Novosti. Les pourparlers russo-iraniens sur le problème nucléaire sont reportés sine die, a annoncé Gholam Hossein Elham, porte-parole du gouvernement iranien.

"Les pourparlers entre la Russie et l'Iran ne se sont pas achevés. Cependant, le nouveau round des pourparlers prévu pour le 16 février à Moscou a été reporté pour un délai indéterminé, jusqu'à la fixation d'une nouvelle date par les deux parties", a dit Gholam Hossein Elham.

Il a fait remarquer qu'en prenant en considération les conditions nouvelles - la confirmation par le gouvernement iranien de sa ferme intention d'enrichir l'uranium à des fins pacifiques sur son territoire - la proposition russe doit tenir compte des intérêts de la République Islamique d'Iran.

RIA Novosti n'a pas encore reçu les commentaires du ministère des Affaires étrangères de Russie à ce sujet.

L'ambassade de Russie à Téhéran ne commente pas non plus les déclarations du représentant de l'Iran.

"Pour l'instant, nous n'avons reçu aucune confirmation officielle de la partie iranienne concernant le report des pourparlers. La date des pourparlers reste inchangée: le 16 février", a déclaré un diplomate russe à RIA Novosti.

Un représentant du service de presse de l'ambassade d'Iran à Moscou a déclaré lundi à RIA Novosti: "Pour l'instant, nous ne pouvons ni démentir, ni confirmer officiellement cette information".

Selon lui, l'ambassade attend le communiqué officiel de l'Iran à ce sujet. "Nous espérons qu'il arrivera aujourd'hui", a affirmé le service de presse.

Il était prévu que des représentants de la Chine participeraient aux pourparlers russo-iraniens. Constantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) n'a pas exclu qu'en plus de la Chine d'autres pays puissent participer également aux pourparlers.

Interviewé par RIA Novosti, le député a dit que le succès des pourparlers sur la création d'une coentreprise russo-iranienne pourrait lever la menace de sanctions contre l'Iran.

Cependant, selon lui, "si les pourparlers sont infructueux, cela se répercutera sur le rapport de l'AIEA".

Selon Constantin Kossatchev, la période située entre 16 février et le 6 mars, lorsque le rapport des experts de l'AIEA sur la situation en Iran sera présenté, est "un moment critique où sera décidé le sort de l'Iran".

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