Rospotrebnadzor n'osera pas interdire les importations de vins du Chili et d'Argentine

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MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti. Le Service fédéral pour la protection des droits des consommateurs (Rospotrebnadzor) a déclaré une partie de la production importée d'Argentine et du Chili non conforme aux normes sanitaires, écrit le quotidien Biznes.

Les opérateurs du marché doutent que le directeur des services sanitaires russes, Guennadi Onichtchenko, ose interdire complètement d'importer des vins de ces deux pays, à la différence des vins de Moldavie et de Géorgie.

Le 3 avril à Moscou, le Rospotrebnadzor a suspendu la vente de 7 500 litres de vins d'Argentine faute de conclusions sanitaires et épidémiologiques officielles.

Selon les données de la société de marketing Biznes Analitika, en 2005 les vins chiliens représentaient, en valeur exprimé, 1,1% et les vins argentins 0,5% du marché russe dont la totalité est estimée, par la même société, à 2,9 milliards de dollars.

Les opérateurs du marché estiment que le Rospotrebnadzor n'interdira pas les importations de vins de ces pays. "Si la Géorgie et la Moldavie sont des pays sans défense qui ne desservaient que le marché russe, le Chili et l'Argentine sont des producteurs reconnus dans le monde entier qui se sont taillé une solide réputation dans la concurrence avec la France et l'Italie", rappelle le directeur du département de l'information de l'Union des opérateurs du marché des boissons alcoolisées, Vadim Drobiz.

Les opérateurs du marché ne font pas confiance aux vérifications du Rospotrebnadzor et insisteront pour les effectuer en collaboration avec des contrôleurs indépendants, a-t-il ajouté.

"Connaissant le sort des vins de Moldavie et de Géorgie, nous craignons que les vins du Chili et d'Argentine ne subissent le même sort. Pourtant les vins de ces pays se vendent dans le monde entier et il est douteux que le Rospotrebnadzor puisse les interdire. Mais les petits lots de produits de mauvaise qualité seront mis au rebut. C'est la routine", estime pour sa part le directeur des relations publiques de la société de distribution "Vinny mir", Andréi Egorov.

D'après certaines paramètres physiques et chimiques, les normes russes sont plus sévères que les normes mondiales, par exemple en ce qui concerne le volume des agents conservateurs, indique le président du conseil des directeurs du holding Gerrus Group, Valeri Loguinov. "A l'avenir, les distributeurs devront ou bien livrer du vin conforme aux normes russes ou bien harmoniser nos normes avec les standards mondiaux", a-t-il affirmé avec certitude.

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