La Douma soutient la hausse des tarifs du gaz pour la Biélorussie

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Les députés russes approuvent largement la hausse des prix du gaz pour la Biélorussie annoncée par Gazprom à partir de janvier prochain, mais ils sont partagés sur la question de savoir si un compromis est possible d'ici à la fin de l'année en cours.
MOSCOU, 27 décembre - RIA Novosti. Les députés russes approuvent largement la hausse des prix du gaz pour la Biélorussie annoncée par Gazprom à partir de janvier prochain, mais ils sont partagés sur la question de savoir si un compromis est possible d'ici à la fin de l'année en cours.

Pour Valeri Riazanski, vice-président du groupe Russie unie, les négociations aboutiront à un accord bilatéral avant la fin de 2006. Le député espère que la Biélorussie acceptera d'acheter le gaz russe à raison de 105 dollars les mille mètres cubes dont elle versera 75 dollars en liquide et 30 dollars moyennant les actions de Beltransgaz, la compagnie nationale de distribution de gaz.

Gazprom vient de faire "une proposition raisonnable qui permettra de maintenir les prix au-dessous des prix de marché et d'intégrer les deux économies", a indiqué M. Riazanski à RIA Novosti, avant d'estimer que la crise russo-ukrainienne de l'an dernier ne se répéterait pas.

Evgueni Roïzman, membre du comité pour la sécurité, n'exclut pas quant à lui la répétition du scénario ukrainien lorsqu'un compromis a été trouvé après le Nouvel An. A son avis, les négociations sur les fournitures de gaz revêtent un caractère moins économique que politique.

La hausse des prix du gaz pour la Biélorussie est "une décision absolument justifiée. Nous n'avons aucune raison de subventionner d'autres économies", a-t-il indiqué à RIA Novosti.

Pour Guennadi Seleznev, ex-président de la Douma, aujourd'hui coprésident du groupe Rodina (Volonté du peuple - Parti socialiste unifié de Russie) et membre du comité pour l'industrie, le bâtiment et les technologies de pointe, les négociations peuvent encore s'achever d'ici à la fin de l'année en cours. "Je ne crois pas que ce sera comme avec l'Ukraine ou qu'il y aura des prélèvements de gaz illicites", a-t-il souligné dans un entretien à RIA Novosti.

"On ne peut pas affirmer pour l'instant que le dossier est dans une impasse", a ajouté M. Seleznev, avant d'insister pour que les prix du gaz soient supérieurs au coût de revient de la production et de la livraison et qu'ils soient rentables pour la Russie.

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