Pas de prolongation du délai d'amnistie pour les séparatistes (Ramzan Kadyrov)

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Le président du gouvernement tchétchène Ramzan Kadyrov ne juge pas nécessaire de prolonger le délai d'amnistie pour les séparatistes, mais promet de poursuivre l'activité axée sur le retour à la vie paisible de ceux qui désirent déposer les armes.
GROZNY, 16 janvier - RIA Novosti. Le président du gouvernement tchétchène Ramzan Kadyrov ne juge pas nécessaire de prolonger le délai d'amnistie pour les séparatistes, mais promet de poursuivre l'activité axée sur le retour à la vie paisible de ceux qui désirent déposer les armes.

"Ceux qui étaient prêts moralement et psychologiquement à revenir à la vie paisible et exercer une activité constructive ont déjà fait leur choix, c'est pourquoi je ne juge pas nécessaire de prolonger l'amnistie", a déclaré aux journalistes Ramzan Kadyrov.

Selon lui, l'activité axée sur le retour des séparatistes à la vie paisible se poursuivra.

Le travail en direction des parents des membres des formations armées illégales a toujours été accompli avec la participation des "anciens" et des personnalités prestigieuses. Des contacts seront également établis avec les représentants des terroristes qui résident à l'étranger", a-t-il indiqué;

Ramzan Kadyrov est certain que l'amnistie décrétée s'est avérée opportune et efficace.

"Nous sommes reconnaissants aux dirigeants du pays de leur compréhension de la situation en République de Tchétchénie et j'estime que plus de 450 vies sauvées en six mois sont un résultat appréciable", a fait remarquer Ramzan Kadyrov.

Le 15 juillet 2006, Nikolai Patrouchev, directeur du FSB (Service fédéral de sécurité) a proposé aux membres des formations armées illégales d'entamer, avant le 1er août, des pourparlers avec les représentants du pouvoir légal en Tchétchénie ou les autorités fédérales. A la suite de quoi, le délai de la reddition volontaire des séparatistes a été prolongé.

Le 22 septembre, la Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté une résolution sur l'amnistie pour les personnes qui ont commis des crimes au cours des opérations antiterroristes sur le territoire de la Région fédérale du Sud. L'amnistie concernait aussi bien les membres des formations armées illégales qui ont participé aux combats contre les troupes fédérales que les militaires qui ont commis des crimes.

Le délai d'amnistie décrétée par la Douma a expiré à 00.00 h le 15 janvier.

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