"Il est important que le pouvoir en Abkhazie change par la voie d'élections et non pas à la suite de quelconques "révolutions des roses", comme cela s'est produit chaque fois dans la "très démocratique" Géorgie, a estimé le politologue dans un entretien à RIA Novosti lundi.
"Aucun des dirigeants géorgien n'a pris sa retraite ni n'est parti à l'expiration de son mandat de son bon gré", raison pour laquelle la république non reconnue "à toutes les raisons de douter du bien-fondé de son éventuel retour dans le giron de la Géorgie où toutes les questions sont réglées au moyen de révolutions, alors que celles-ci sont réglées en Abkhazie au moyen de scrutins", a ajouté le parlementaire russe.
A son avis, la Russie doit faire preuve d'un maximum de patience et de "volonté de calmer les passions au lieu de les éveiller".
L'expert russe n'a pas écarté l'hypothèse que les adversaires d'un Etat abkhaz fassent tout pour "relancer les luttes entre différentes forces politiques". "Je n'exclus pas que des provocations soient possibles sur ce plan, y compris de la part de la Géorgie", a indiqué le politologue.
De l'avis du député russe, les élections abkhazes, les premières après les présidentielles de 2004-2005, sont significatives. On peut constater qu'il y a en Abkhazie un système pluraliste réel, a-t-il ajouté.