"Je vois que tout va mieux", a-t-il déclaré.
"Certes, il reste beaucoup à faire, mais, si l'on ne fait rien, rien ne bougera", a-t-il ajouté devant quelques dizaines d'étudiants réunis dans la cour de l'université.
Comme l'a rappelé le recteur de l'université, Anzor Mouzaïev, cet établissement d'enseignement a rouvert ses portes en avril 2000. Aujourd'hui, l'Université compte 803 professeurs dans 72 chaires et 15.000 étudiants qui font leurs études à plein temps et par correspondance. L'Université tchétchène forme plus de 2.000 spécialistes par an, a indiqué le recteur.
Dmitri Medvedev s'est entretenu avec les futurs médecins. "Nous manquons de médecins, surtout de généralistes. Les spécialistes sont très rares", a-t-il souligné.
"Après la fin de nos études dans deux ans, nous allons travailler, comptez sur nous", lui a promis une étudiante.
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov qui accompagne Dmitri Medvedev a fait savoir que les autorités locales rétablissaient peu à peu les structures sociales et que la vie continuait à reprendre son cours normal.